Entrepot N°64

J'attendais à l'étage la venue de mon client. Une transaction importante allait avoir lieu et on m'avait sommé de venir veiller à son bon fonctionnement.
J'étais donc assis dans la pièce à négoce, les pieds sur le bureau. Le silence à l'interieur était total, par moment interompu par le bruit des pages tournées de mon roman Last Words. Une très belle romance.
J'attendais à l'étage la venue de mon client...

-ah monsieur Tajin...je vois que vous etes pile a l'heure, bien commençons la transaction. vous voulez mon argent, je veux votre drogue.

Je vois la voiture du Tigre garée devant l'entrepot n°64, entouré par tous ses gardes du corps.
Je m'approche d'eux, Gallente, mon bras-droit, à mes cötés.
_ Le Tigre m'attends, dis-je.
Voilà que je dois me justifier chez moi, maintenant. Je n'aime pas ça.
J'entre dans le vaste entrepot à l'odeur de poisson frais. Le tigre est au bout, là-haut, en compagnie de Tajin, le chef Yakusa, et toute leur ribembelle de gardes du corps. Je m'avance, seulement en compagnie de Gallente. Les miens sont postés sur les toits, prêts à tirer, prêts à tuer.
_ Ravi de vous voir chez moi, le Tigre.
Je jette un regard méprisant à Tajin.
_ Je vois que vous avez pris vos marques. Ne vous y faites pas trop. Je vous prierais de retirer vos pieds sales du bureau d'un de mes employés.
Je me retourne vers le Tigre.
_ La drogue ne lui appartient pas encore, dis-je. Elle est en ma possesion, pour l'instant. Je veux 30% de la transaction. La prime de risque... C'est moi qui travaille à découvert, je récupère votre came et la stocke en attendant votre arrivée. C'est la moindre des choses, entre collègues...

_ Calme-toi Gallente, tout va bien...
Je fais un grand sourire aux deux autres.
_ C'est un italien, il a le sang chaud, faut pas lui en vouloir...
On me dit au talkie walkie que le contenair d'arme en provenance de la Maison Mère, les usines Kalachnikov en Russie, est arrivé. Je réfléchirait plus tard à qui je pourrais bien le vendre.
_ Faites entrer la drogue, j'ordonne.

Je rangeais tranquillement mon livre dans ma poche. Toute cette agitation me déplaisait. Ce Mikhaïl avait pour habitude de prendre les gens de haut. Soit! Qu'il fasse! Cela dit... trentes pourcents c'est vraiment croire au bon dieu.
Je regardai la drogue y entrer puis je me décidai enfin à ouvrir la bouche. Ma voix était douce, mais le ton que j'utilisais ne laissais pas place à la discussion.
"J'ai des affaires avec vous Mikhaïl et j'ai des affaires avec le Tigre d'un autre côté. Ne mélangeons rien. Je vous achète cette drogue car notre arrivage a pris du retard et qu'il ne faut pas faire attendre le Tigre. Maintenant, il y a quelque chose qui s'appelle un accord. Nous en avons passé un. Je ne changerai donc pas les règles et si vous n'êtes pas une pourriture vous n'y penserez même pas... Concluons l'affaire."
Qu'on en finisse...

-attendez, ici, c'est moi qui décide et ses exigences ne me plaisent pas du tout! je ne supporte pas que quelqu'un ose donner des ordres chez moi...alors voila ce qui va se passer, vous les mafiosi vous allez avoir dix pourcent de la transaction, la prime de risques n'est pas mon affaire, de plus, ici le risque c'est moi, trois sniper vous ont chacun dans leur lignes de mire, de plus mon neuf millimètre me démange.Je suis en affaire avec mr Tajin, vous n'avez rien a exiger, a moins que vous préféreriez que monsieur Galante se charge de votre travail pendant que vous serez en train de dormir aux cotés de Staline?

Je fis signe à un des mes hommes de main d'aller chercher la cargnaison de poudre blanche. Esperons au moins que ce mafioso ne nous fournisse pas de la qualité médiocre. Dans ce cas ce serait un affront qui mériterait sanction.
Lourde sanction.
Personne n'avait le droit d'entacher notre honneur.
Les caisses furent déposées devant le Tigre pour qu'il puisse en juger par lui-même.
Du coin de l'oeil je voyais un de mes novices tenter de jouer les héros. Je lançai un regard à un autre de mes gardes. Il attrapa le bras du "sauveur des yakusas" et lui intima de se calmer. C'était ça le monde des affaires. Je m'y étais parfaitement habitué et je n'allais pas laisser ce petit, bien qu'il fasse partie de notre camp, tout bousiller.

j'inspire legerement la petite cargaison de poudre,

-pas mal, que l'échange commence, pas d'entourloupe, a moins que vous prefereriez tater de mon uzi?

Je ne fis pas attention à cet homme qui me murmurait à l'oreille. Je n'aimais pas qu'on s'approche d'aussi près de moi. Le même garde qui l'avait calmé s'addressa une nouvelle fois à lui en murmurant.
"Attends qu'il ait finit! Si ça se passe mal tu fais ton boulot c'est tout!"
L'important était la transaction. Et l'argent qui devait arriver d'ici peu sous mes yeux.
J'attendis patiemment que les petits billets verts affluent devant moi. Je n'avais pas envie que ça traîne.

-bon je prend la drogue, je vous l'échange contre une mallette de billet, tout cela sera mis sur votre compte ( a mettre a jour dans la richesse fiche-perso).

Si je comprenais bien l'affaire était conclue. Je n'avais plus rien à faire ici...
Je pris la malette des mains du Tigre et me dirigeais vers la porte d'entrée. Mes hommes me suivaient de près. Je pouvais enfin m'éloigner de tout ce bruit insupportable que ces hommes faisaent. Sans interrumption. Même le son de leur respiration m'horripillait.

-il est bon de faire affaire avec des pros...quant a vous,

je dégaine mon revolver vers le patron de la mafia

-surveillez votre langage a l'avenir ok?

_ Cool Le Tigre, tu sais ce que c'est les affaires, pour avoir 10, tu demande 30... Ah Ah..
C'est toujours un plaisir de faire des affaires avec toi. A un de ces quatres.

-aaah les laches...j'aime bien que l'on me cire les pompes...

je monte dans ma limousine...

-olivier, on rentre en Tiger building.

Sacré Tigre. Il vient jusqu'à chez toi pour te faire chier. Connard. Il sait très bien comment ça marche les affaires, mais faut toujours qu'il se la ramène. Je déteste gâcher ma salive à m'expliquer.
Voilà, une affaire de finie. La matinée commence bien. Je rentre à ma villa, et me fait couler un bain brûlant. Cela me revigore les membres, tous les membres. J'appelle Tatiana.
_ Bonjour chérie, tu as réfléchi à ma proposition?
_ Mikhaïl, ne sois pas si pressé. Je t'ai dit que je te rappellerai.
_ Oui, mais tu connais les affaires, un changement est vite arrivé...
_ Tu n'as pas confiance en ma parole?
Je ris intérieurement. C'est pas pour rien qu'on dit de quelqu'un qui n'as pas de parole qu'il a une parole de pute.
_ Tataiana, je t'enverrai un de mes hommes, Gallente, tu l'aimeras bien.
_ Oui, Miki, oui... Allez je te laisse. A bientôt. Au fait, je te dois toujours un câlin...
_ Hin hin, tu t'en es rappellée... A bientôt, chérie.
Ah... la journée commence vraiment bien...

l'entrepôt explosa avec force....

-aaah ce cher Mikhail, lui faire des blagues est devenu un rituel.