Mikhaïl Andreï Ivanovitch Karenine, dit '(Mister) K'

Ma naissance et mon enfance sont des points obscurs de ma vie. Je ne connais pas ma mère. Mon père m'a dit que je valais trop pour fréquenter quelqu'un comme elle, une chienne, comme il disait.
Je ne le voyais pas souvent, mon père. Je savais qu'il était riche, et qu'il avait des hautes responsabilité dans la sphère administrative. J'appris plus tard qu'il travaillait pour le KGB.
Je me souviens seulement de la grande maison près du lac blanc, près de St Petersbourg, la ville du grand Lénine, et de ses occupants, Svetlana, ma douce et jolie nourrice, Vladimir, Nicolaï et Alexandrov, les domestiques.
A la mort de mon père, je reçus son collossal héritage. Tué par son fidèle bras-droit, le seul ami qu'il avait jamais eu. Ce traitre s'était fait lui aussi trahir une heure après. Je hais les traitres.
La fortune de mon père en poche, je m'en allais de chez moi, non sans abuser des bons et loyaux services de mes domestiques encore un peu. Je violai Svetlana, la tuai, ordonnai aux trois idiots qui me servaient de domestiques d'enterrer son corps, et les tuai à leur tour, faisant croire à une dispute qui aurait mal tournée. Je ne remis plus jamais les pieds dans cette vielle baraque paumée en pleine campagne russe.
L'Union se disloquant, à mon grand désespoir et aussi à celui de mon défunt père, je le pense, j'investissait mes roubles dans la vente d'armes aux rebelles des démocraties populaires. Ces idiots ne savaient pas qu'ils se faisaient emplumler... Je leur vendais du matériel obsolète et archaïque, qui n'avait pas servit depuis la Révolution d'Octobre.
Ils réussirent toutefois à se séparer de la Mère Russie, et mon commerce tombait à l'eau.
Je me reconvertissais ensuite dans la fabrique des armes, puis le terrorisme se répendant comme de la fumée, dans leur vente. Cela me fit voyager dans les endroits les endroits les plus mal famés d ecette planète, jusqu'à ce que j'atterisse dans cette ville, Los Demonios. Je trouvais le coin parfait pour développer mes traffic. J'avais un point d'accès direct aux grandes villes occidentales, ainsi qu'aux cités asiatiques en pleine expansion, paradis du crime.
Les syndicats de dockers buvaient mes paroles, promesse d'un monde meilleur, les paroles d'un vieux communiste aguerri. Je me fis ainsi élire Directeur des activités portuaires de Los Demonios, poste que j'occupe encore aujourd'hui, car les autorités me trouvent remarquable. Elles ne savent pas que je suis l'un des pilliers du crime organisé de leur ville.

Voici tout ce dont tu a besoin de savoir de ma vie, toi, joueur imprudent.